Aujourd’hui je vais vous parler un petit peu d’Electro, autre mouvement musical vaste et éclectique, ou le sublime côtoie la serpillère, mais ou je ne me permettrai pas de porter de jugements de valeur, les goûts et les couleurs ne se discutant pas.
House, musique électronique descendante direct de la Techno et de la Dance, mais alimentée par des rythmiques funky et autre vocalises « so Soul ». C’est au milieu des années 90 que cette musique envahit nos Dancefloors, avec, comme souvent dans l’Electro, sa flopée de DeeJays français à forte renommée. Pour ne citer que les plus connus : Bob Sinclar, Étienne de Crecy, Antoine Clamaran, Joey Negro et autres Daft Punk… Ce groupuscule nocturne finira, sans le savoir, par créer un genre unique en matière d’House : la French Touch. Aujourd’hui encore, ce « label » accompagne chaque nouvel artiste en provenance de l’hexagone, avec rarement autant de légitimité que ses aïeux, mais garantit souvent un bon succès commercial (cf. David ‘128bpm’ Guetta).
Mais de tout ceux qui ont rythmé mes nuits parisiennes de mes jeunes années, il y en a un qui m’a marqué a jamais. Le seul qui m’a réconcilié avec le Disco. Le seul qui m’a fait découvrir que la musique sud américaine pouvait fusionner avec n’importe quel style musical « classique » du moment que ça dansait. Dimitri From Paris est ce DJ !
Ce parisien d’origine turc n’en est pas à son premier coup d’essai puisque son premier album a été autant vendu qu’une glace italienne en plein hiver. En revanche, son deuxième album est une tuerie. A night at the Playboy Mansion est un petit bijou (autorisé par le fameux Hugh Hefner), parfait représentant d’une French Touch au sommet de sa gloire en cette année 1999, suivant de près un Daft Punk précurseur sur un plan international depuis « Homework » en 1996.
Alors pourquoi cet album est aussi génial que je le dis ? Parce que je sais tout et mieux que les autres Môssieur !! Nan mais plus sérieusement, arriver à mélanger à la perfection Funk, musiques latines, Disco, Electro et Soul, et tout ça sur l’intégralité d’un album, c’est juste énormissime. Alors certes ce ne sont que des titres repris, certes c’est souvent dans leur version originale, et bien évidemment Dimitri n’a fait aucun arrangement personnel, mais il faut tout de même reconnaitre le talent de ce dernier dans la programmation de ce CD. Les arrangements sont justes parfaits, les mix d’enchainements sont sobres et efficaces, Les balances mettent les titres en valeur et aucun bit étouffe titre original… Juste du plaisir brut, sans fioritures et sans surplus : le top.
Plus que des paroles, courrez vous procurer cet OVNI qui reste un classique du genre quand on veut se pencher sur l’Electro d’avant les années 2000 et sa surcharge de « tubes » commerciaux à souhait… « Rhalala, c’était bien mieux avant ma p’tite Dame… »
« Reeeaaacchhhh iiiiinnsssiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiidddeeeee…. »
A Night At The Playboy Mansion : Selected And Mixed By Dimitri From Paris
- Reach Inside – Bah Samba
- Star (Original Centerstage Mix) – Mecca Headz
- The Groove Ep (Vocal Mix) – Astrojazz
- Down To Love Town (Dim’S Secret Re-Edit) – Originals
- Shangri-La (Dim’S Mansion Anthem Re-Edit) – La Pregunta
- Talking All That Jazz (Torti’S Old School Mix Of Edit Dub) – Stetsasonic
- Outro Lugar – Salome De Bahia (reprise de Stevie Wonder)
- Motivation (Dim’S Dubwize Mix) – Atmosfear
- Give Me Love – Cerrone
- I’Ll Be There For You (Joey Negro Vocal Mix) – Sunburst Band
- Sweet Music – Hunter Terry
- The Place Is Rockin – Mr Day & Pascal
- Wonderful Person – Black Masses
- Found A Cure (Dim’S Blue Losange Re-Edit) – Ashford & Simpson
Mon top5 de l’album en gras ! Les 3 avants-derniers sont juste « hmmmmmmmmmmhua ! »
Un album anti-déprime, 80mn de danse non stop, qui remplacera rapidement vos traditionnels réveils-matin !
J’adore !!!!
😉