Premier billet musical pour vous parler d’une chanteuse assez méconnue du grand public, ce qui ne m’étonne pas dans un monde ou on privilégie l’esthétisme et l’aspect banquable (prononcez ban-quai-beule xD) de l’artiste bien avant un quelconque talent.
Lizz Wright est la chanteuse noire typique de celles que l’on peut rencontrer dans le sud des Etats-Unis : une histoire familale bercée par la ségrégation, ou le Gospel est ancré profondément dans les communautés afro, et ce dès le plus jeune âge.
Sa musique ne triche pas sur ses origines : du Jazz tout d’abord, ce serait un gâchis de faire du Métal avec une voix aussi ronde et chaleureuse. De la soul, celle qui fait chavirer les coeurs plutôt que celle qui fait danser, et cette petite touche de Country/folk bien sudiste… Ce savoureux mélange nous fait tout de suite penser à un monument de la musique noire américaine : Ray Charles, dont la réussite dans le mélange des styles n’est plus à démontrer.